Élevage au Cameroun

Le secteur de l'élevage s'impose actuellement comme une valeur sûre et énorme de l'économie camerounaise. Il participe ainsi à près de 165 milliards de francs CFA à la formation du Produit Intérieur Brut et procure des revenus à à peu près 30 % de la population rurale.



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Introduction

Le secteur de l'élevage s'impose actuellement comme une valeur sûre et énorme de l'économie camerounaise. Il participe ainsi à près de 165 milliards de francs CFA à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) et procure des revenus à à peu près 30 % de la population rurale (HAMADOU, 2001). Jadis, activité identitaire pour les éleveurs respectant les traditions, l'élevage connaît désormais l'intervention d'une nouvelle génération d'opérateurs en quête de revenus à savoir les fonctionnaires, les jeunes diplômés chômeurs et les «hommes d'affaires». Il représente pour les populations qui n'ont accès ni à des services financiers fiables ni à la capitalisation foncière, une façon de former une épargne sûre. Les dispositifs de productions et les contraintes sanitaires qui déterminent le cheptel fluctuent selon les régions.

Le cheptel

Le cheptel camerounais est pour la majeure partie constitué de bovins, d'ovins, de caprins, de porcins et de volailles. Le tableau I présente son évolution entre 1995 et 2000.

L'élevage de nouvelles espèces animales voit progressivement le jour dans les différentes provinces du pays. Il s'agit principalement du lapin et de l'aulacode.

Malgré son importance, ce cheptel demeure insuffisant pour satisfaire à la demande de la population camerounaise en protéines animales d'autant plus qu'il est de plus en plus sollicité par les pays voisins.

Ce cheptel est élevé dans plusieurs régions du pays.

Zones d'élevage

La répartition des zones d'élevage au Cameroun est influencée par la variabilité des facteurs tels que le climat, le relief, la végétation, le milieu humain et les contraintes sanitaires.

Le pays est divisé en deux grands ensembles climatiques.

Zones d'élevage des ruminants

Les bovins

Quatre-vingt-trois pour cent (83%) du cheptel bovin camerounais se trouvent dans les trois provinces que sont le Nord, l'Extrême-Nord et l'Adamaoua. Les 17% restant sont répartis dans les provinces de l'Ouest , du Nord-Ouest , du Sud-Ouest et de l'Est (MINIPIA, 2000).

Les animaux élevés au Cameroun sont en particulier les zébus (Bos indicus). Les taurins (Bos taurus) sont en nombre assez restreint et ne représentent que 2% de la population bovine totale.

Les espèces taurines retrouvées sont :

Les races de zébus élevées au Cameroun sont au nombre de 4 :

Les petits ruminants

Les petits ruminants sont élevés sur toute l'étendue du territoire avec une importance variable selon les provinces. Les provinces du Nord et de l'Extrême-Nord totalisent à elles seules près des 3/4 du cheptel national.

Les différentes races de moutons élevées au Cameroun sont représentées par le mouton du Sahel rencontré au Nord ainsi qu'à l'Extrême-Nord ; le mouton Oudah qu'on retrouve à l'Extrême-Nord ; le mouton Djallonké dans le Nord, l'Extrême-Nord et l'Adamaoua ; puis le mouton Belly au centre, au Sud ainsi qu'à l'Est .

Quant aux races de chèvres, elles regroupent la chèvre du Sahel au Nord ainsi qu'à l'Extrême-Nord ; la chèvre rousse au Nord ainsi qu'à l'Extrême-Nord ; la chèvre Djallonké au Nord, à l'Extrême-Nord ainsi qu'à l'Adamaoua ; puis la chèvre naine dans les zones méridionales.

Zones de l'élevage porcin

L'élevage porcin est en particulier pratiqué dans les régions de l'Ouest , du Nord et du Sud-Ouest , du Littoral, du Centre, du Sud, de l'Adamaoua et dans l'Extrême-Nord. Les principales races exploitées sont représentées par les races locales et des métisses (races locales x Large white / Land race).

Zones de l'aviculture

L'élevage respectant les traditions exploitant les souches locales est pratiqué dans tout le pays, tandis que les élevages modernes sont concentrés autour des grandes villes des provinces de l'Ouest , du Littoral et du Centre et exploitent les souches exotiques.

Zones de l'élevage équin et asin

Le cheval est présent dans les régions du Nord et de l'Ouest du pays. Il est utilisé dans la chevalerie nationale, le transport, la traction hippomobile, l'équitation sportive, la chorégraphie équine lors des manifestations culturelles telles que la fantasia au Nord du pays. Il est particulièrement peu rencontré au centre et au sud du pays du fait de la trypanosomose qui y sévit.

Les dispositifs d'élevage pratiqués dans ces différentes zones sont multiples.

Dispositifs d'élevage

Les dispositifs d'élevage au Cameroun fluctuent d'une région à une autre selon les délimitations géographiques et climatiques. Ils sont d'autre part influencés par les évolutions de la demande des populations en produits animaux, par la culture des populations et par le niveau d'instruction ou de formation des éleveurs.

Dispositifs d'élevage des ruminants

Les dispositifs d'élevage des ruminants sont peu spécialisés. Ils restent dominés par le mode extensif de conduite des troupeaux.

En fonction de la densité animale dans chaque zone écologique et des disponibilités en fourrage, on distingue de façon schématique trois grands dispositifs de production bovine au Cameroun : l'agropastoralisme, le pastoralisme et le ranching (MINEPIA, 2000).

Dispositifs utilisés en aviculture

L'aviculture respectant les traditions utilise les souches locales et représente 70 % de l'effectif aviaire camerounais (ICHAKOU, 2004). Elle est principalement pratiquée en milieu rural. Les effectifs par propriétaire sont faibles et dépassent rarement dix têtes.

L'aviculture moderne quant à elle connaît des progrès énormes. En effet, l'interdiction des importations de poulets de chair conditionnés au cours de l'année 2005, l'augmentation de la demande et des investissements privés ont permis l'exploitation des effectifs importants. Les producteurs font autant l'élevage des poulets de chair que celui des pondeuses.

Les contraintes sanitaires

Aujourd'hui, les maladies animales demeurent un des facteurs limitant du développement de l'élevage en Afrique subsaharienne car, elles entraînent de lourdes pertes directes et indirectes dans les cheptels nationaux (SIDIBE, 2001). Ces maladies anéantissent quelquefois les efforts des éleveurs pour la multiplication du troupeau.

Les pathologies dominantes au sein des effectifs peuvent être regroupées en deux catégories selon le type d'agent pathogène responsable : les maladies parasitaires et les maladies infectieuses. Dans ces deux groupes de maladies, nous allons nous intéresser spécifiquement à celles qui ont une grande incidence sur le cheptel et qui forment par conséquent, de véritables obstacles au développement de l'élevage au Cameroun. Ainsi, nous présenterons en premier lieu les principales maladies parasitaires puis, les maladies infectieuses majeures.

Bibliographie

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