Race

En nomenclature zoologique, la race est un rang taxinomique inférieur à l'espèce, dans l'objectif de distinguer plus finement au sein des espèces animales domestiques, que la variation soit due à l'action de l'homme ou à la nature.



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Définitions :

  • Qui a de la race; (Familier) Homme qui a de la race, qui offre un type particulièrement affiné (source : fr.wiktionary)

En nomenclature zoologique, la race est un rang taxinomique inférieur à l'espèce (équivalent au rang de variété dans d'autres disciplines), dans l'objectif de distinguer plus finement au sein des espèces animales domestiques, que la variation soit due à l'action de l'homme (par exemple la sélection par l'élevage) ou à la nature (évolution suite à un isolement géographique, par exemple une île).

On parle ainsi de races bovines, canines ou caprines.

Cependant, les taxons au rang de race n'ont pas de noms scientifiques internationaux, leur circonscription taxinomique reposant fréquemment sur des critères subjectifs et pratiques (surtout utilisés pour la désignation commerciale). Ces variations sont le plus souvent particulièrement faibles pour les races élevées où on veille à un standard, et pour les races dont on exige des prestations spécifiques pour satisfaire de façon optimale à un but d'utilisation. Par contre, la variabilité peut être particulièrement importante entre races géographiques.

Cet article concerne surtout l'acception du mot «race» pour désigner des groupes d'une même espèce animale. En nomenclature botanique et mycologique où le terme de «race» n'est pas un rang taxinomique codifié, on parle de variété ou de sous-espèce.

Il reste cependant envisageable d'utiliser le mot de «variété animale» domestique pour désigner une population animale choisie constituée d'une fraction des animaux d'une espèce ou d'une race que des traitements spécifiques de sélection ont eu pour effet de distinguer des autres animaux de l'espèce ou de la race par un petit nombre de caractères dont l'énumération définit le modèle.

Concernant l'espèce humaine, l'utilisation de critères biologiques servant à définir différentes races n'est pas sans poser de problèmes. Cet autre sujet, qui concerne en biologie des domaines tels que l'anthropologie physique ou la génétique des populations, fait l'objet de l'article général «race humaine». Y sont aussi abordés les aspects historiques et sociaux de l'application de la notion de race à l'espèce humaine.

Les races d'élevage

Race est essentiellement utilisé pour les espèces domestiquées (voir section Race et biologie plus bas). Il se rapporte à des populations individualisées d'une même espèce ayant des caractères morphologiques et physiologiques héréditaires bien différents des autres populations, c'est-à-dire ayant un génotype moyen individualisé et que l'homme s'est attaché à maintenir quelquefois depuis particulièrement longtemps, mais qu'il peut faire évoluer dans le temps en fonction d'impératifs économiques ou de modes.

Les termes «race pure» ou «race fixée» ne correspondent fréquemment pas à une réalité objective compte tenu de l'histoire des races, et la sélection dont elles font l'objet. Le cheval dit pur-sang anglais par exemple est issu du croisement de juments britanniques et d'étalons barbes, venant du Maghreb, ainsi certainement que de pur-sang arabes. Ces termes peuvent être cependant pris avec une acception relative, et il existe des races homogènes et anciennes.

Il est désormais envisageable d'obtenir des populations idéalement homogènes par clonage, et des lignées pures pour un gène ou alors la totalité du génome par des techniques de reproduction (animaux homozygotes : les deux chromosomes de chaque paire seront alors semblables, et les gènes transmis à la progéniture invariables). Les lignées pures ont un intérêt principalement scientifique, bien que le principe de lignée comme subdivision d'une race soit suivi en élevage, et puisse intervenir quand on élabore des schémas de reproduction.

Une race d'élevage est déterminée de plusieurs façons :

Dans les cas qui ont précédé, la notion de race décrit un ensemble d'animaux objectivement homogènes d'apparence et d'origine, quoiqu'il s'y soit ajouté des objectifs d'amélioration de cette homogénéité dans un cas, et d'amélioration des performances ou de divers caractères dans l'autre.

L'on définit aussi certaines races presque en dehors de critères d'homogénéité et d'origine commune, en fonction d'une volonté d'organisation de l'élevage d'une espèce. C'est le cas de certaines races de vaches qui ont été «créées» par fusion de plusieurs races locales, ou bien du cheval dit Selle français et du poney français de selle, pour lesquels on autorise des origines et croisements limités mais hétérogènes. Ces races sont par conséquent constituées avec des objectifs d'utilisation, de production, et pour réunir et identifier un type d'animal. Elles peuvent être nommées à être ensuite "fermées" aux nouveaux apports ou au contraire être en permanence alimentées par des produits de première génération de croisements d'autres races, comme c'est le cas des poneys de selle issus de races de poneys et de pur-sang arabe.

Exemples de races :

Race et génétique

La rédaction des "lois de l'hérédité" basées sur les travaux de Mendel sert à relier une race donnée à un génotype spécifique.

Pour bien comprendre ce lien, il convient de bien distinguer deux notions :

C'est l'interaction du génotype et de l'environnement qui détermine le phénotype.

Occasionnellemen simples, les gènes s'expriment de manière visible, comme par exemple les pois étudiés par Mendel, qui peuvent être lisses ou ridés, ou les drosophiles (mouches étudiées par Morgan, prix Nobel en 1933), dont les yeux peuvent être rouges ou blancs, selon un gène spécifique. Dans ces deux cas, on peut par conséquent clairement définir des races (le terme de variété est d'utilisation plus fréquente dans le cas des végétaux)  :

En fonction du caractère étudié, un individu peut appartenir à plusieurs races. Ainsi, un pois jaune ridé appartient-il à la variété des pois jaunes ainsi qu'à celle des pois ridés.

D'autre part, l'ensemble des caractères ne sont pas visibles, certains sont d'ordre biochimique (comme la capacité à sentir une molécule donnée, le groupe sanguin, etc. ), et d'autre part un individu d'une espèce (végétale ou animale) présente un nombre important de gènes, par conséquent tout autant de possibilité de définir des races.

Pour les espèces animales utilisées en élevage, ou les espèces végétales cultivées à des fins alimentaires, industrielles ou ornementales, la pression de sélection exercée par l'homme conduit à une homogénéité plus forte (comparé aux gènes gouvernant les phénotypes recherchés) de la population, et corrélativement à un appauvrissement de la diversité génétique, ce qui fragilise cette population vis-à-vis des agressions de toute nature, comme les maladies. Des exigences commerciales amènent à définir de nombreux standards de races ou de variétés correspondant à des besoins variés ; ainsi, les animaux ou végétaux qui ne correspondent pas au standard d'une race (ou variété) ne participent pas à la reproduction.

Les microorganismes utilisés dans l'industrie ont aussi été l'objet, depuis longtemps, d'identiques sélections (par exemple, la levure de bière).

Depuis peu, le génie génétique sert à modifier les gènes d'une espèce pour créer des espèces «génétiquement modifiées» ou transgéniques, dont les propriétés nouvelles répondent aux besoins de ceux qui les exploitent.

Race et biologie

Dans la classification des êtres vivants, l'espèce (c'est-à-dire un ensemble d'individus le plus souvent interféconds) est la dernière subdivision (ou taxon) unanimement admise. Au-delà, on parle de sous-espèce pour les animaux et végétaux sauvages, de race pour les animaux domestiques et de variété pour les végétaux, termes qui se fondent sur des critères de répartition géographique (sous-espèces du loup, races locales d'animaux domestiques), de ressemblance morphologique, de spécialisation écologique (animaux sauvages), ou d'utilisations pour les animaux domestiques (races à viande ou races laitières). Hors espèces domestiques, les biologistes actuels utilisent par conséquent particulièrement peu le terme de race pour les subdivisions de niveau inférieur à l'espèce.

La notion de race semble par conséquent essentiellement utilisée pour les animaux domestiques, pour lesquels elle est le pendant de la notion de sous-espèce chez les animaux sauvages. Chez les espèces existant à l'état sauvage et domestique (loup/chien, sanglier/porc, coq doré/poule domestique), l'animal domestique est quelquefois reconnu comme une espèce différente, la tendance étant cependant de le classer comme une sous-espèce de l'espèce sauvage : le chien passant de canis familiaris à canis lupus familiaris. Selon cette classification, la totalité des races de chiens de toutes tailles et du monde entier est mis au même niveau qu'une sous-espèce géographique comme le loup arctique : Canis lupus arctos. De même pour le porc, la poule.
À l'inverse, certaines races d'animaux domestiques peuvent être issues de plusieurs sous-espèces, comme le zébu africain issu du zébu d'Inde et du bœuf, ou alors de plusieurs espèces comme certaines races de porc issues de Sus scrofa et de Sus celebensis.

Chez les végétaux on emploie les termes de variétés cultivées ou cultivars.

«Si on souhaite disposer d'un plus grand nombre de rangs de taxons, leur nom se forme par l'addition du préfixe «sous-» («sub-») aux noms des rangs principaux ou secondaires. Une plante peut ainsi se voir classer dans des taxons aux rangs suivants (par ordre décroissant)  : regnum, subregnum, divisio ou phylum, subdivisio ou subphylum, classis, subclassis, ordo, subordo, familia, subfamilia, tribus, subtribus, genus, subgenus, sectio, subsectio, series, subseries, species, subspecies, fluctuetas, subvarietas, forma, subforma.»

Cet extrait du Code mondial de nomenclature botanique montre bien la complexité et la progressivité des catégorisations nécessaires en biologie. Si la majorité des spécialistes s'accordent au niveau des espèces, savoir si une population montrant des caractères spécifiques doit être une sous-espèce, une variété ou une forme, fait fréquemment débat. Les individus d'une sous-espèce restant toujours interféconds, on observe fréquemment à l'intérieur d'une espèce des populations en cours d'isolement, présentant quelquefois des différences morphologiques, quelquefois des différences écologiques (écotypes) sans indispensable corrélation avec leur état de différenciation génétique.

Ces subdivisions sont par conséquent assez hasardeuses et complexes ; il n'est pas rare de les voir remises en cause selon l'importance plus ou moins grande donnée à un caractère discriminant. De plus, l'interfécondité donnant la possibilité la reproduction croisée entre deux sous-espèces, le choix de classer un individu dans tel ou tel groupe peut être complètement arbitraire. Elles ne peuvent par conséquent être définies sans ambiguïté qu'en cas de parfait isolement des deux sous-espèces ; géographiquement, par exemple. Cela explique les réticences des biologistes face à la définition de races humaines.

Races et espèces menacées

Depuis quelques années, et surtout depuis la Convention sur la diversité biologique de Rio, la FAO, l'OIE l'ONU, des ONG et certaines instances scientifiques mondiales (IUBS, UICN…) s'inquiètent de la disparition accélérée d'espèces domestiquées.
A titre d'exemple, rien qu'en France  : en 100 ans, le nombre de races de bétail est passé de plusieurs centaines à une douzaine dans les années 2000. Et lorsque une "race animale" subsiste, il n'en reste que quelques individus, c'est-à-dire que la diversité de son patrimoine génétique s'est énormément appauvrie, ce qui nuit aux capacités de résilience écologique des agro-dispositifs et risque de rendre complexe l'adaptation de l'élevage aux changements climatiques ainsi qu'aux maladies.

L'évaluation des écodispositifs pour le millénaire a montré qu'en dépit de la Convention de Rio sur la biodiversité et du protocole de Carthagène (sur la biosécurité), le nombre des races domestiques s'est toujours effondré, sauf en Europe et en Amérique du Nord, mais le déclin y a été plus précoce. L'ONU vise la conservation à long terme la biodiversité, pour un "Partage juste et équitable de ses avantages". Mais nous sommes devenus tributaires de moins de 100 plantes pour 90 % de nos besoins. L'humanité s'est jusqu'au début du XXe siècle nourrie de plusieurs milliers d'espèces végétales. Elle n'en cultive plus actuellement qu'environ 150, dont trois (Maïs, blé, riz) fournissent près de 60 % des calories et protéines végétales. Dans le même temps, une standardisation et une stabilisation des races et variétés ont été imposées par les grands semenciers et le secteur agro-alimentaire via la mise en place d'inscriptions obligatoires à des catalogues. Ceci a toujours accentué la perte de diversité génétique des ressources agricoles, via l'adaptation d'un nombre encore plus faible d'espèces, races et variétés aux standards homogénéisants du secteur agro-alimentaire. Les abeilles domestiques régressent, tout comme les abeilles sauvages, pour des raisons toujours mal comprises, mais parmi lesquelles la pollution génétique pourrait avoir une responsabilité. Des zoonoses actuellement mondialisées comme le prion dit «de la vache folle», la maladie de Newcastle, la fièvre aphteuse, ou le virus H5N1 de la grippe aviaire ont conduit à tuer préventivement des millions d'animaux d'élevages respectant les traditions. Faute d'avoir organisé la conservation du patrimoine génétique des races anciennes et locales, les animaux abattus ont pour la majorité été remplacés par des animaux de «races» industrielles productrices acquises à des naisseurs sous forme de veaux ou de «poussins d'un jour» par les éleveurs (même bio), toujours une fois au profit d'une homogénéisation génétique liée à la sélection et au faible nombre de reproducteurs.

Dans le même temps, la part du territoire disponible pour la nature sauvage régresse au profit surtout de l'agriculture intensive (42 % en moyenne de la superficie de l'UE, mais 75 % dans des régions telles que le Nord-Pas-de-Calais ou la Picardie). La sylviculture s'intensifie aussi, ce ne sont par conséquent pas dans ces espaces, d'autre part de plus en plus fragmentés que la diversité génétique d'espèces parentes peut être conservée, tandis que les sols agricoles se dégradent partout dans le monde.

La FAO a enquêté dans 170 pays sur le devenir au cours des 10 dernières années sur 6 379 races d'animal d'élevage de mammifères et d'oiseaux domestiqués. L'étude conclut à deux races domestiques perdues chaque semaine ainsi qu'à 350 races menacées d'extinction. Plus de 1 000 races auraient été perdues en 100 ans. Un tiers des races d'élevage sont menacées d'extinction[1].

Les données de taille des populations ne sont disponibles que pour 4 183 races, presque toutes en régression constante ou accélérée. 740 races sont déjà éteintes. 1 335 (soit 32 %) sont à la limite de l'extinction. La régression tend à s'accélérer, avec une proportion de races de mammifères domestiques menacées d'extinction  : de 23 à 35 % de 1995 à 2000 (en 15 ans). Races d'oiseaux menacées d'extinction est passée de de 51 % du total en 1995, à 63 % en 1999. "Si rien n'est fait, 2 255 races seront perdues d'ici 2020. Même des variétés particulièrement productives et rustiques ont régressé. Le CRRG et le Conservatoire national botanique de Bailleul (CNBB) ont sauvé in extremis la carotte de Tilque (l'une des plus grosses carottes des variétés anciennes), le mouton du Boulonnais, la vache flamande, des centaines de variétés de fruits, une centaine de légumes anciens, mais le porc flamand (ou porc des Flandres) a définitivement disparu. Ces variétés ne sont fréquemment représentées que par une population particulièrement petite, ou alors un unique arbre.

Un autre problème est celui de la pollution génétique induit par les croisements d'espèces domestiquées (animales, végétales…) avec leurs parents ou ancêtres sauvages, croisements qui peuvent perturber la base génétique d'espèces sauvages, ou alors l'écodispositif, en particulier avec les OGM qui peuvent potentiellement devenir de super mauvaises-herbes, insecticides et tolérantes à des désherbants totaux, risquant de devenir invasives, tandis que les espèces domestiques avaient le plus souvent une moindre aptitude à vivre sans l'aide de l'Homme. Un exemple fréquemment cité est celui du passage de gènes de porc domestique chez les sangliers, qui en l'absence de prédateurs naturels et dans un contexte d'agrainage pour la chasse ou de disponibilité alimentaire dans les champs permet une plus grande prolificité.

Autres usages du terme

Dans un sens vieilli, le terme de race sert à désigner la totalité des individus appartenant aux différentes générations d'une famille, d'une dynastie. Exemples : la race d'Abraham, la race des Capétiens, etc.

Charles Morazé rappelle que, jusqu'au début du XIXe siècle, le mot race, «avait gardé un sens particulièrement aristocratique ou, si on veut, féodal. Il servait au noble à désigner la lignée de ses ancêtres. Lorsqu'il s'agissait d'une lignée royale, le mot se revêtait d'une majesté spécifique : les Bourbons étaient "la troisième Race"[2]. Certes, le bourgeois enrichi du début du XIXe siècle risque le ridicule à parler de sa race.

Au sens figuré, la race sert à désigner des groupes de personnes ayant des intérêts et des comportements communs.

Le terme a aussi désigné au XVIIe siècle les générations :

«Chez cette race nouvelle
Où j'aurai quelque crédit
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit. »
(Corneille, Stances à Marquise)

Le terme de race est fréquemment employé dans les ouvrages de science-fiction et de médiéval-fantastique. La définition de race n'est alors pas la même qu'en biologie. Dans ce contexte, il sert à désigner des groupes d'êtres intelligents qui ont des caractères physiques et fréquemment psychologiques différents. La reproduction entre races différentes y est fréquemment infertile.

Notes

  1. FAO et [http ://www. agris. be/fr/flash/1112f4. html World Watch List for Domestic Animal Diversity, co-publié par la FAO et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). (Keith Hammond, expert du Groupe des ressources génétiques animales de la FAO)
  2. Charles Morazé, Les bourgeois conquérants - XIXe siècle, Paris, Armand Colin, 1957, p. 167

Voir aussi

De l'idée de race animale et de son évolution dans le milieu de l'élevage, Patricia Pellegrini[1]

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